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Qui est Une Fille En Alsace ?

Qui se cache derrière Une Fille En Alsace ?

Céline Schnell Une Fille en Alsace 2021 - rond

Je suis Céline Schnell.

J’ai œuvré durant 15 années dans le tourisme en Alsace en accueillant les voyageurs de passage dans notre région, mais aussi en en faisant la promotion notamment sur internet et les réseaux sociaux.

En parallèle, j’ai créé mon blog, Une Fille En Alsace,  pour nourrir d’une part mes passions pour la photographie et la réalisation de vidéo, mais aussi et surtout dans le but de partager un peu de mon Alsace au travers de mes yeux et de mes expériences.

Aujourd’hui, je travaille en tant qu’indépendante, avec pour mission première de toujours faire rayonner la beauté, la richesse et les valeurs de l’Alsace, mais aussi en accompagnant les professionnels à booster leur visibilité et leur notoriété sur internet et les réseaux sociaux en particulier.




Je vais te partager mon parcours et les étapes qui m’ont permis d’en arriver où j’en suis aujourd’hui, à la quête de mes objectifs de vie et de mes rêves.

Une Fille Made in Alsace, mon enfance, ma famille, mes valeurs
Mes premières expériences artistiques
Mes envies de voyages et ma vie professionnelle dans le tourisme en Alsace
Le projet et la rencontre qui ont changé ma vie
La création de ma micro-entreprise
En route vers la liberté et mes rêves
Les Femmes Fantastiques pour oser, s’inspirer et se révéler, se sentir légitime
Mes premières années en tant qu’entrepreneure à plein temps

Une Fille made in Alsace, mon enfance, ma famille, mes valeurs

Alsacienne de naissance, ma maman était couturière et mon papa commercial quand je vois le jour. J’ai grandi dans une famille modeste, mais où l’on ne manquait de rien. A l’arrivée de mon petit frère et suite au licenciement économique de ma maman, mes parents ont fait le choix de vivre ensemble d’un commerce dédié principalement aux loisirs créatifs. Je me souviens de quelques périodes difficiles qui m’ont fait vite comprendre la valeur de l’argent et du travail.

J’ai parfois souffert du fait que mes parents étaient très occupés et préoccupés par leur métier, mais cela m’a permis de devenir rapidement quelqu’un d’autonome, d’indépendante et de débrouillarde, et surtout de comprendre qu’il fallait travailler dur pour mériter ce que l’on souhaite dans la vie. Pour toutes ces raisons aussi, j’étais persuadée à l’époque de ne jamais vouloir travailler à mon compte, n’imaginant pas la même vie de sacrifice pour moi…

Ma famille m’a aussi transmis les “valeurs à l’alsacienne” dès mon plus jeune âge. La vie à la ferme, mes grands-parents qui ne parlaient que l’alsacien marqués par l’histoire si singulière de notre région, ou encore l’importance des fêtes de Noël ou de Pâques… je me suis toujours intéressée à l’histoire surtout quand elle me permettait de comprendre d’où nous viennent ces traditions si ancrées.

L’Alsace, c’est forcément aussi tous nos plats typiques et produits du terroir. Je me rappelle les choucroutes ou les baeckeoffes mijotés par maman ou par “mamema” qui ont bercé toute mon enfance et mon adolescence. Rien de meilleur qu’une bonne tarte flambée au feu de bois et son verre de vin blanc ou encore une bretzel fraîche et son amer bière à partager en famille ou entre amis. Ces deux femmes si chères à mon cœur m’ont véritablement transmis le goût pour les bons produits, des plats fait maison mais surtout le sens du partage et de la générosité.

Mes premières expériences artistiques

En parallèle de son travail, mon papa faisait aussi du théâtre alsacien, il était entre autres, l’animateur de quelques grands évènements près de Strasbourg. C’est lui qui m’a transmis dès mon plus jeune âge ce goût pour la scène et ne manquait d’ailleurs pas une occasion de me faire participer.
Adolescente je me suis essayée au théâtre alsacien à ses côtés. J’ai également pris des cours de musique, j’ai pratiqué quelques années la flûte traversière et je posais quelques notes sur mon piano. C’est à cette période que j’ai aussi pris mes premiers cours de danse. J’adorais véritablement toutes ces expériences artistiques qui faisaient naître en moi quelques rêves rapidement mis de côté par manque de confiance en moi, par peur du regard des autres et surtout faute de croire que je ne pourrai jamais vivre de mes passions.

Céline Schnell Une Fille en Alsace ses premiers pas sur scène
Fete de la bière à Schiltigheim en 1989
Théâtre alsacien en 2004

Au collège puis au lycée, j’étais une bonne élève, plutôt agréable, joviale et sérieuse, qui ne cherchait pas à faire de vague ou à se faire remarquer, même si j’étais parfois un peu trop bavarde. J’ai toujours étais très anxieuse et angoissée, au point ou j’ai failli louper mon examen du brevet des collèges ! Je me rappelle que maman a dû m’arracher des toilettes tellement j’en étais malade, et si on la questionne, elle ne manquera certainement pas d’autres anecdotes du même type.

A cette époque je côtoyais également beaucoup d’adultes, auprès de qui je voulais grandir trop vite. En famille je préférais parfois passer du temps avec mes tantes plutôt qu’avec mes cousins (j’étais la seule fille à l’époque), mais aussi dans mes expériences au théâtre.
Ces rencontres m’ont fait prendre conscience que peu importe l’âge et la classe sociale, il est possible d’apprendre à chaque instant de toutes ces personnes qui traversent nos vies. Une règle qui a forgé toutes mes relations qui ont suivi.

Mes envies de voyages et ma vie professionnelle dans le tourisme en Alsace

Les vacances que nous passions dans les pays voisins de la France, les voyages professionelles dans lesquels nous trimballaient mes parents avec mon frère, et mon amour pour les langues étrangères, ont fait naître en moi l’envie de voyage et de travailler dans le domaine du tourisme, le comble quand on sait que j’ai toujours eu une peur bleue de l’avion.

Avec le recul, partir “près de chez moi” toutes ces années privilégiant la voiture ou le train, m’a aussi permis de réaliser qu’il n’est pas nécessaire de parcourir des milliers de kilomètres pour voyager et se laisser émerveiller par le monde.

C’est donc en tant qu’étudiante en BTS Tourisme, que je vis mes premières expériences professionnelles mais aussi mes premiers instants de liberté et d’indépendance dans lesquels je m’épanouis pleinement. Je décroche mes premiers contrats à l’Office de Tourisme du Val d’Argent, puis au Pays d’Erstein dans le Grand Ried après l’obtention de mon examen, avant de signer mon premier et mon seul CDI à ce jour.

J’évolue durant 13 années à l’Office de Tourisme d’Obernai en Alsace, d’un poste de chargé d’accueil, puis de responsable des locations de vacances à celui de responsable en communication digitale. Je me suis beaucoup investie, toujours motivée et enthousiaste par les nouveaux projets. J’ai compris qu’avec une soif d’apprendre et en bossant avec rigueur et le sourire aux lèvres, il était possible de faire la différence et de tirer son épingle du jeu.


Durant ces années, j’ai aussi été au contact de personnes insatisfaites par leur vie, qui se plaignaient souvent de leurs conditions de travail et qui devenaient toxiques pour mon bien être personnel. Je devenais moi même une de ces personnes insatisfaites. J’ai compris que je ne voulais plus subir ma vie, et que cela ne servait à rien de se plaindre en espérant que les choses changent. Le changement est une porte qui ne peut s’ouvrir que de l’intérieur.

Le projet et la rencontre qui ont changé ma vie

Un projet unique et original en 2014 a créé un véritable déclic en moi. J’étais chef de projet  pour la réalisation d’un clip vidéo “Happy in Obernai” qui s’est monté en 15 jours seulement, et ou j’ai eu l’occasion de rencontrer et de travailler avec une des personnes qui m’inspire encore aujourd’hui : Nicolas Rieffel, un alsacien ancien participant à l’émission Masterchef, véritable ambassadeur de l’Alsace à la Rock N’Roll attitude, entrepreneur à succès et qui croque la vie à pleine dent.
A ce moment précis, j’ai décidé que je travaillerais pour vivre tous les jours ce genre d’aventure.

Je crée alors mon blog “Un Peu de Mon Alsace”, qui prendra le nom d’ “Une Fille en Alsace” 2 ans plus tard, dans un premier temps par curiosité, pour améliorer et expérimenter mes connaissances dans le digital. Je venais de terminer une formation professionnelle de 10 jours dans le webmarketing, Facebook venait de débarquer dans nos vies et je continuais à progresser dans la photographie. Sans trop m’en rendre compte, toutes mes passions réunies sur le blog et ma régularité m’ont donné une petite notoriété dans ma région.

La création de ma micro-entreprise

Je décroche mes premières missions de photographe et de community manager en parallèle de mon emploi à l’Office de Tourisme, sans forcément les avoir cherché. Je prends ça comme des signes de l’univers et je crée du jour au lendemain ma micro-entreprise en 2017, encouragée par quelques amies et collaboratrices du milieu du tourisme mais surtout par l’un de mes mentors, Pierre Eloy, ce formateur en webmarketing qui croyait déjà en mes capacités et mes ambitions avant même que je n’en ai conscience moi-même. Je me disais, tant qu’à mettre un peu de beurre dans mes épinards, autant le faire bien, mais sans imaginer une seconde vivre de cette activité à plein temps.

La sécurité de mon CDI m’a rendue esclave du système métro, boulot, dodo et je commençais à m’ennuyer au travail préférant mes aventures avec le blog. Le manque de reconnaissance et le peu d’évolution possible dans mon métier ont eu raison de moi.
Arrive le jour où je décide de suivre mon instinct pour quitter cet emploi qui ne me fait plus vibrer, pour me lancer à 100% dans l’aventure de l’entreprenariat, qui l’eut cru, et ainsi écrire un nouveau chapitre de ma vie.

En route vers la liberté et mes rêves

Encore une fois des signes de la vie me font comprendre que je suis dans la bonne direction. Avant même d’avoir annoncé officiellement que je quittais mon job, de belles entreprises alsaciennes me demandent de travailler pour elles. Je prends conscience qu’avoir du courage, c’est avoir peur de se lancer, mais se lancer quand même, et voir qu’au final tout se passe bien.

Et si je peux réaliser au passage quelques-uns de mes rêves rangés bien trop longtemps au fond d’un tiroir, ce sera la cerise sur le gâteau.

C’est avec la rencontre de Steve Maire qui me propose de devenir chroniqueuse dans son magazine : le Hopla Mag, aux côtés de personnalités comme Delphine Wespiser, ancienne Miss France pour ne citer qu’elle, que je commence à prendre conscience qu’il est peut-être possible d’en réaliser quelques-uns.

Steve Maire Nolimits.fr et Céline Schnell Une Fille en Alsace
Steve Maire No Limits en tournage dans le Massif des Vosges - Une Fille en Alsace


Steve Maire est un jeune vidéaste alsacien drôle et talentueux, qui s’est lui aussi fait connaître grâce à YouTube et les réseaux sociaux. Ses vidéos ont été diffusées un temps sur une chaîne de télé locale Alsace 20. J’osais à peine y croire tant j’étais admirative de son parcours et de son ambition quand il m’a contacté. J’ai finalement accepté et il fait partie de ceux qui m’entourent aujourd’hui, partageant les mêmes valeurs et l’amour pour l’Alsace. Il réalise mes vidéos et grâce à lui, je sors à chaque fois un peu plus de ma zone de confort. A ses côtés, je suis désormais convaincue qu’il est possible de bosser tout en s’amusant et en s’assumant pour fournir un travail de qualité.

Les Femmes Fantastiques pour oser, s’inspirer et se révéler, se sentir légitime

A cette même période, Géraldine, une amie, vient vers moi avec son projet des “Femmes Fantastiques”. Elle me demande de l’accompagner dans la mise en place de son association sur le web et les réseaux sociaux. Son combat ? Aider les femmes à oser, à s’inspirer et à se révéler. Et grâce à mes conseils, elle cartonne !
Au début de cette nouvelle vie d’entrepreneure pleine de doutes, je suis aussi une des premières bénéficiaires des rencontres qu’elles organisent en m’inspirant d’autres parcours et en devenant malgré moi, inspirante pour d’autres femmes par mon parcours atypique. Un combat qui me tient à cœur, car je suis convaincue que chacun devrait vivre la vie dont il rêve pour s’épanouir au quotidien, il suffit d’y croire et de s’en donner les moyens.

Mon interview par Géraldine des Femmes Fantastiques en 2019

J’y ai aussi appris quelques leçons qui continueront de guider le reste de ma vie :
Je me suis réconciliée avec moi même en prenant conscience de ma valeur et de mes points forts mais aussi avec les gens, nous sommes tous parfaitement parfaits.

Il faut faire preuve de beaucoup de patience pour atteindre ses rêves et toujours se donner à fond de façon positive, tout arrive à qui sait attendre.

Peu importe qui tu es et tout ce que tu possèdes, tu es la personne la plus importante de ta vie, le bonheur c’est le chemin pas une destination.

microaventure-navette-des-cretes-@Une-Fille-En-Alsace-2020

Mes premières années en tant qu’entrepreneure

Les deux premières années de ma nouvelle vie ont nourri mes envies de libertés et d’indépendance. Elles ont été riches en rencontres et en expériences. Même si les doutes et l’envie de tout abandonner ont parfois (souvent) partagé mes pensées, je ne reviendrais en arrière pour rien au monde ! Je sais que je suis à ma place.

Ma vie personnelle a été impactée par ce changement de vie, plus que je ne l’aurai imaginé, et j’ai appris dans la douleur et la tristesse que l’exaltation d’un métier passion peut se retourner contre nous, quand on ne prend pas assez de recul sur soi-même et son quotidien. Après avoir traversé un burn out qui a fragilisé ma relation avec mon conjoint, j’ai compris que d’être stressée et de mettre sur soi même et son entourage, une pression insupportable, était totalement contre productif.

Tourisme et Compagnie

J’essaie maintenant de faire confiance au maximum à mon instinct, il me réussit plutôt bien et chaque fois que je n’ai pas écouté cette petite voix, je l’ai mal vécu.
J’ai appris à m’entourer d’amies entrepreneures elles aussi, pour mener de front les différentes missions qui me font vivre aujourd’hui, car seule on avance plus vite, mais ensemble on va plus loin ! 

J’apprends encore à lâcher prise, à m’écouter et à me respecter tout en essayant de trouver mon équilibre entre vie personnelle et professionnelle et en me donnant à fond avec détermination et sourire. C’est en général dans ce moment là que les événements les plus incroyables et inattendus arrivent. Comme l’aventure récente de partager une chronique chaque semaine sur Top Music, la première radio indépendante d’Alsace.


Sans un grain de folie, la vie ne serait pas une aventure dans laquelle je peux apprendre, évoluer et me marrer chaque jour, la routine n’est pas faite pour moi !

Et je compte bien ne pas m’arrêter en si bon chemin avec pour mission première de toujours porter haut les couleurs de mon Alsace

Podium le podcast Top Music qui revient sur mon parcours en 2020

Certains de mes articles sont sponsorisés ou comportent des liens rémunérés.
Pour être totalement transparente avec vous, j’en fait systématiquement mention en fin des articles concernés.

Cela n’enlève en rien la sincérité et l’objectivité dans mes propos. Je sélectionne soigneusement chaque adresse ou évènements  auxquels je suis conviée et je reste libre dans mes propos sur le blog et sur mes réseaux sociaux.

Contactez-moi !

6 commentaires

  1. C’etait un grand plaisir parler avec vous et parler de votre travail pendant un grand classe menu de Kaiser dans Val Vigne. Un des deux officiers prussiennes (de la Sarre 😉 ) Bonne journee pour vous, a bientôt, et au revoir, auf Wiedersehen. Herbert

      1. 👏 Magnifique parcours, bravo pour votre sincérité et votre authenticité !
        Longue vie à Une Fille en Alsace 😊

        1. Merci beaucoup pour votre message je suis très touchée et cela m’encourage à continuer dans cette voie !

  2. Bonjour,
    C’est avec grand plaisir que je découvre votre blog.
    Une anecdote à propos de Strasbourg ;
    ma première visite de la ville remonte au milieu des années 60 et on y entendait quasiment pas le français, même au Magmod.
    De nos jours le dialecte alsacien y à pratiquement disparu, quand bien même il se faufile à de rares occasions dans les ruelles de quartiers quelque peu excentrés, tel celui de la Krutenau par exemple. Bien sûr l’architecture nous rappelle que cette Alsace est éternelle, mais, sans le dialecte local, bien de magnifiques façades semblent quelques peu défraichies.
    Merci de faire vivre cette Alsace au travers de votre blog
    Richard

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